Pendant le confinement nous avons pu constater que la pandémie covid-19 a eu quelques effets écologiques positifs visibles dans le monde entier. En effet le virus a sans doute impacté notre quotidien mais pour ce qui est de l’environnement ce dernier s’est pas mal cicatriser si je puis dire. Il constitue une occasion inattendue de reconsidérer le sens profond de nos actes.
Une baisse de la pollution de l'air
La baisse phénoménale de l’activité humaine avait considérablement fait chuter la pollution atmosphérique dans de nombreuses régions du monde. Ce fût l'un des principaux impacts de l’épidémie du coronavirus observé dans le monde plus particulièrement dans les pays les plus industrialisés comme la Chine, les États-Unis ou encore l’Inde. Nous pouvons par exemple remarquer que l’air au-dessus de la Chine et du Nord de l’Italie en février et mars 2020 comparé aux années précédentes, grâce aux données de la Nasa et de l’ESA, n’est pas du tout le même.
Sans oublier le trafic aérien, un secteur fortement émetteur de gaz à effet de serre qui lui aussi avait contribué à l’amélioration de la qualité de l’air. La pollution de l’eau aussi a baissé ces quelques semaines ainsi que la dépollution sonore (et lumineuse). L’arrêt de la circulation automobile et des chantiers du BTP, avaient permis aux citadins de redécouvrir ce qu’était le chant des oiseaux. Cette baisse montre à quel point l’activité humaine n’est que nuisance…
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Selon le chercheur François Gemenne, « la diminution de la pollution de ces deux derniers mois devrait épargner plus de vies humaines que le coronavirus en aura coûté ». Il est important que nous nous saisissons de cela.
Les animaux déconfinés
Les médias s’émerveillent devant la faune qui «reprend ses droits ». Le confinement de l’Homme avait également fait du bien à la nature, bien que ça ne soit que temporaire. Son absence dans les rues à permis aux animaux sauvages d’avoir moins de stress et donc de s’approprier les espaces publics.
https://www.sciencesetavenir.fr (pour les canards) https://www.viepratique.fr (les cerfs…)
Le confinement a pu nous faire prendre conscience de l’importance de la nature dans nos vies et du manque qu’elle engendre en son absence. Et si finalement le fait de se voir couper de la biodiversité nous en rapproche ?
Il ne faut pas oublier que ce confinement a engendré également pas mal de conséquences négatives sur l’environnement.
Hausse ou baisse consommation énergétique
Le confinement a eu des revers, notamment celui de faire bondir les factures d’électricité. Plus de la moitié de la population mondial confiné chez elle, les factures énergétiques de certains ont explosé pendant que chez d’autres, ils sont restés stables… les conclusions tirées sur l’utilisation de l’électricité pendant la période de confinement diffèrent. Certains foyers ont réduit drastiquement leur usages alors que d’autres les ont augmentés de plus que la moitié. Ceci s’explique sans doute par les départs massifs des gens vers leurs résidences secondaires, donc plus de consommation dans les appartements désertés, tandis que celles des maisons de vacances repartent à la hausse à l’arrivée de leurs propriétaires. Pour cause , les appareils électroménagers ont fonctionné à plein régime, les smartphones, télévisions, ordinateurs ont également été sursollicité.
Confinement et déplacement
Même si son usage était sous réserve d’un motif (valable) pour justifier ses déplacements, la voiture a quand même été le moyen le plus privilégié pour se déplacer lors du confinement. La peur d’attraper le covid-19, a fait que les nuisances environnementales de l'automobile étaient toujours présents. Alors que les espaces fermés sont les plus propices à la transmission du virus. Privilégié un véhicule pour se déplacer seul ne devrait pas systématiquement être synonyme de voiture individuelle quand d’autres solutions existent, qui en plus isolent tout aussi bien du covid-19.
L'impact sur notre consommation d’écran
Télétravail, visionnage de films… pendant le confinement le trafic internet avaient malheureusement augmenté de façon considérable. Entre ceux qui recevaient et effectuaient des devoirs ou exercice scolaire et ceux qui en profitaient pour s’initier à des choses nouvelles, comme par exemple une langue étrangère ou un instrument de musique, tout ceci engendrerait énormément de saturation sur la toile. Mais quelques soit l’âge, la télévision reste l’écran le plus utilisé.
Pourquoi revenir instantanément et sans réfléchir aux plus mauvaises habitudes lorsqu’il est possible de faire autrement ? Maintenant la question qu'on devrait se poser est qu'en est-il de la pollution engendrée par les masques jetables ?
Anf'
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